Carnet de route

Chapeau Gaspard (2330m)
Le 24/08/2024 par Cécile VASSEUR
C’est la météo qui avait encore décidé ! Pas de nuitée au refuge de Véran ce samedi car dimanche était annoncé pluvieux et surtout bien gris.
Alors Alexandre a modifié les plans : 1600m en une journée ! Et pas n’importe lesquels… D’abord une montée toujours soutenue à notre cher refuge où nous sommes accueillis par Gaby la gardienne de la semaine qui attend Aurélie, sa relève pour l’avant-dernière semaine de la saison.
C’est parti pour nous 3 : Alexandre, Ghislaine et moi. Direction la cheminée de Monthieu que beaucoup d’entre vous connaissent. Arrivés dans le vallon, notre route change : nous grimpons dans les pentes herbeuses et ce sont des sifflements qui nous guident : des étagnes nous ont repérés. Nous allons exactement prendre le même chemin. Deux petits passages à escalader presque comme elles !! Nous rejoignons une première vire et longeons le rocher jusqu’à un passage mi-caillouteux mi-herbeux. On s’accroche à ce qu’on peut. Ça y est on est sur la crète.
Que c’est beau ! Le Colonney d’un côté, Flaine de l’autre et cette belle ligne de crêtes que nous allons parcourir jusqu’à Chapeau Gaspard (et non l’Aiguille d’Aujon qui elle est juste avant la Croix de Fer).
Une petite pause pour reprendre des forces.
Il faut désormais descendre dans la pente raide et trouver un premier relais (pas évident) de 25m, être vigilant dans une descente casse-gueule vers le deuxième de 40m. On avoue qu’il est top ! Et quelle satisfaction d’être si vite en bas ! Nous rejoignons le passage de Monthieu. On sent la chaleur accumulée dans la journée mais quelle belle lumière sur nous, quel beau contre-jour sur les Aravis.
La fontaine du refuge est la bienvenue pour se rafraîchir. On ose s’asseoir quelques instants sur les bancs avant de se décider à repartir pour rentrer à Sallanches. Nous serions bien restés mais le devoir en appelle certain(e)… Alors ce sera pour la prochaine fois.
Merci Alexandre pour cette sacrée bambée, de tester nos capacités en différents terrains, de nous faire réviser les descentes rapides et de nous emmener dans des endroits si connus et pourtant si inconnus.
Cécile 26 août 2024