Carnet de route

Joëlette 22 juin 2025
Le 22/06/2025 par Denis BARRAT
La journée était placée sous le signe de la récupération physique. Le mot d’ordre était ‘’cool’’ nous sommes là pour glisser très lentement sur un itinéraire quasiment plat.
Le paysage se partage entre un ciel parfaitement bleu, la montagne minérale striée de nombreuses et célèbres cascades et la végétation encore bien verte.
L’air est chaud mais respirable sous la frondaison abondante et le torrent omniprésent et proche. Notre équipe est constituée de cinq cafistes et de bénévoles. Catherine, notre passagère du jour et son compagnon Éric sont eux même cafistes.
Sur la première partie de l’itinéraire, la seule vraie difficulté à été la traversée sur la passerelle suspendue. Faire coïncider la roue de la Joëlette sur la planche centrale lorsque le pont se balance aux grés de nos appuis n’est pas si simple.
Passé ce premier amusement, nous commençons à grimper au fond du vallon dans l’idée de trouver un endroit à l’ombre pour le repas. Nous nous retrouvons un peu dans la configuration de difficulté de la précédente sortie au petit Croisse Baulet. Heureusement, nous trouvons rapidement un endroit idéal pour poser la Joëlette et se restaurer.
Je pense que c’est pendant le recueillement devant notre pitance que tout à commencer à déraper. J’entend de ci ‘’On peut passer partout en Joëlette’’ et de là ‘’Oui, de partout... Peut-être en plaçant une corde fixe’’.
Il sera dit que le lieu du casse-croute ne sera pas une zone de retournement et nous repartons vers le haut. Attention !! Juste cinquante mètres, c’est pour mieux voir l’ensemble de la vallée.
Tu parles ! bandes d’escrocs ! cinquante mètres ?
Nous sommes montés jusqu’à la grotte. Le chemin est je pense par endroit plus abrupte que celui du petit Croisse Baulet.
J’entends quelques velléités pour aller plus haut. Ils sont dingos les copains.
Non non, calme, calme, tout va bien, nous redescendons maintenant.
Descente très technique qui demande une attention et une coordination que nous maitrisons vraiment très bien. La sécurité pour notre passagère avant tout.
Le retour se fait par la rive droite qui est de nouveau praticable. L’année passée, avec Estelle, nous avions été obligés de rebrousser chemin.
Une indispensable halte à la cascade accessible aisément depuis le chemin nous permet de poser notre Catherine à quelques mètres de la chute d’eau fraiche et tonitruante.
Ce fut un moment de vrai partage et d’ablution sous une chute salvatrice, rafraichissante à souhait. Même Éric récalcitrant à timidement été se mouiller. Laurent et moi-même en avons abusé, mais c’était tellement bon.
Le retour vers la civilisation se poursuis toujours par la rive droite qui présente un peu avant les parkings une courte mais vraie difficulté.
Voici pour la première partie de la journée. N’oublions pas que nous avions au programme la courte mais intense visite du Jardin botanique alpin La Jaÿsinia.
Nous nous remettons en mode joëlette à Samoëns et traversons le très joli village que peut connaissent. Il a gardé un charme perdu par bien des villages de nos vallées.
Pour ceux qui ne connaissent ce jardin, le cheminement principal est goudronné, mais bien pentu. Nous aurions tant aimé pouvoir tracer par les multiples petites options d’itinéraires. Nous restons raisonnables et restons sagement sur l’axe principal.
Le haut du parcours arrive sur une plateforme qui présente un point d’eau d’une rare fraicheur.
Nous avons profités de cette vasque comme si elle apportait la vie éternelle.
Directement à la sortie du parcours, un estaminet à eu la bonne idée de se poser là.
Un tour d’horizon nous permet de constater qu’à cinquante mètres, nous avons d’autres option de profiter du verre de l’amitié, mais c’est trop loin ! et nous restons sur place.
Je clos ce récit avec les mots de Catherine notre passagère. Dés mots qui nous tirent les larmes et nous procure une émotion indescriptible.
‘’ Un grand MERCI à vous tous. J’ai passé une journée extraordinaire. Cette rando a été ponctuée de tellement de moments magiques, dans un décor somptueux ! Sans oublier les innovations du jour, qui ont donné du piment à cette sortie. Merci aux filles pour leur présence et leur motivation. Au plaisir de se retrouver’’