Carnet de route

Plan B de la pointe de Talamarche. Boucle en balcon en passant par Tré-La-Tête

Sortie :  Pointe de Talamarche (1852m) du 09/06/2024

Le 09/06/2024 par BARRAT BARRAT

En ce neuf juin, la météo est capricieuse. Elle ne se décide pas entre le beau ou la pluie.
Les responsables, Laurence et Isabelle ont scrutées le ciel et la météo jusqu’au dernier moment pour décider de l’objectif de la journée.
En remplacement de la pointe de Talamarche, ce sera donc une boucle sur les Contamines qui passera par le refuge de Tré-la-Tête.

Le sirocco sature l’atmosphère de particules et le ciel est laiteux. Il fait plutôt chaud et sec en ce début de matinée.
Stéphane pose le véhicule au Cugnon et nous sommes vite sur le chemin ombragé qui propose rapidement plusieurs options.
Les cheffes ont planifiées une traversée en ‘’balconyoyo’’. L’itinéraire est très agréable et nous alternons les grimpettes et les descentes jusqu’aux Chalets très typiques de Combe Noire à 1565 mètres. Petite pause dans ce lieu calme et presque insolite. Une sympathique habitante d’un des chalets nous propose de prendre des photos du groupe. Elle nous donne également quelques informations sur l’historique de cette petite clairière. Ce sont ces petites choses presque insignifiantes qui donne du relief à une journée qui s’annonce beaucoup plus belle que prévue.
Le fait est qu’en arrivant à la cascade de Combe noire, le soleil tente de briser la couverture sableuse, puis il se faufile entre les branches des arbres pour venir nous caresser le visage.
Cette journée se présente vraiment bien, quelle chance !
Nous prenons la direction de Tré-la-Tête.
Là, le chemin se cabre et nous fait comprendre que le droit de l’emprunter sera de la sueur et de durs mollets.
Le sentier est rude, mais il nous permet de grimper assez rapidement. Puis il devient presque à plat (sans doute pour nous récompenser), et il nous laisse glisser jusqu’au refuge.
Il fait vraiment bon.
Pour se restaurer, les éclaireurs ont réquisitionné quelques rochers et un carré d’herbe juste au-dessus du refuge.
Pendant ce moment privilégié, Stéphane décide, dans le seul but de soulager ces genoux à la descente, de vérifier si une bouteille de rouge est plus légère vide que pleine.
Pascal qu’en a lui, propose un alcool délicieux de genévrier glacé.
Oui !, pascal ne vient pas qu’avec son parapluie dans le sac. Il ne se sépare aussi visiblement jamais de son frigo.
Après d'ultimes échanges de chocolats, nous nous retrouvons pour un petit pot au refuge. Le ciel semble se durcir et nous sentons qu’un léger vent semble nous pousser vers la descente.
Nous ne nous éternisons pas et plongeons par je chemin le plus radical.
Nous perdons vite de vue Cécile (de son surnom pieds agiles). Elle a décidé de descendre en piqué et en mode kamikaze. Peut être le chant de l’orage qui semble s’organiser au loin.
Une pluie timide nous engage à revêtir nos protections. La descente se fait en élastique, en attendant de temps en temps les poursuivants.
Presque en bas du chemin, nous apercevons sur nos arrières un insolite. Nouvelle espèce de Dahu ? Mais non !!! C’est juste Stéphane déguisé d’un poncho improbable.
Une vraie belle journée, merci à touuuuus.